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LES ALYSCAMPS

Champs Élysées en provençal, (cité des morts vertueux dans la mythologie grecque), site d’exception en Arles sur la via Aurelia, reliant Rome et Arles. Ici, sont passés les plus grands personnages de l’Empire Romain, des dizaines de milliers de légionnaires, les premiers chrétiens de Provence, de nombreux saints, évêques, cardinaux, papes, des commerçants. Des personnalités exceptionnelles y sont enterrées et des artistes ont trouvé leur inspiration. Dans l'Antiquité, les cimetières étaient hors de l'enceinte des cités et le long des axes routiers. Dès le début de l'Empire, tombes à incinération, sarcophages et mausolées s'égrènent aux abords de la via Aurelia, constituant une vaste nécropole. A l’époque paléochrétienne, le cimetière prend une importance majeure avec l’inhumation du martyr saint Genest et la sépulture des premiers évêques d’Arles, abrités dans une chapelle bientôt entourée par un grand nombre de tombes pressées sur plusieurs rangs. Au XIème siècle, s'installe un prieuré dépendant de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, sous le vocable de Saint-Honorat, évêque d’Arles entre 426 et 429. Au Moyen Âge, ce site comporte de nombreux caveaux, chapelles et monuments funéraires, de ces constructions, peu de vestiges subsistent. A partir de la Renaissance, les prélats, les seigneurs et les rois dérobent les sarcophages les mieux sculptés pour enrichir leurs collections. Les paysans les prélèvent également pour s’en servir comme auge pour leurs animaux. A l’époque moderne, la nécropole est saccagée encore lors de la construction de la ligne ferroviaire Paris-Lyon-Méditerranée puis celle des ateliers SNCF voisins. L'allée d'aujourd'hui a été aménagée par les religieux Minimes au XVIIIème siècle et se visite.

A l'entrée du site, la chapelle Saint-Accurse, bâtie en 1520, accolée au porche roman, vestige de l'église Saint Césaire le Vieux, en expiation de la mort d' Accurse de la Tour tué en duel par un noble arlésien.
Maison du gardien des Alyscamps.
Monument des consuls - Erigé au XVIIIème siècle en l'honneur des édiles municipaux morts lors de la peste de 1721.
Chapelle funéraire de la famille des Porcelet - Edifiée au XVIème siècle.
Eglise Saint Honorat - Erigée au XIème siècle par les moines de Saint-Victor de Marseille, reconstruite, au XIIème siècle, tout en conservant les murs de la première nef, elle n'a jamais été achevée et une cour plantée de cyprès en occupe l'espace, aujourd'hui. Au XVIIIème siècle, cette cour est un véritable musée en plein air avec sarcophages, stèles funéraires, restes de mausolées antiques...
Abside de l'église - La crypte sous l'abside surélevée contenait les reliques de saint Genest, d’Honorat et autres saints des premiers temps chrétiens.
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