QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
APREMONT SUR ALLIER

"Un des plus beaux villages de France", au coeur du Berry dans un paysage de bocage, il s’étend le long de l’Allier, dominé par son château entouré d'un parc floral. Le village a été entièrement restauré au siècle dernier, ses maisons fleuries s’alignent le long de la rive gauche de la rivière dans un style médiéval typiquement berrichon avec colombages, volets peints de rouge et toits pointus en tuiles. Le château en hauteur commandait la seule voie longeant la rivière, d'où sa position fortifiée dès le Moyen-Age. Après la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, à la fin du XIVème début du XVème siècle, cette première forteresse est détruite, l'édifice est reconstruit au XVème siècle dans le but de garder l’ouest du duché de Bourgogne. Il subit plusieurs réaménagement au cours des siècles. A la fin du XIXème siècle, le marquis de Saint-Sauveur ruiné au jeu se suicide, tous ses biens sont vendus. Il ne subsiste que le château d'Apremont, bien transmis par les femmes qui ont réussi à le sauver pendant la révolution, désormais inhabité, il se délabre. En 1894, sa fille Antoinette épouse Eugène Schneider, maître de forges au Creusot. Elle l’emmène en voyage de noces à Apremont, il s’enthousiasme pour le site, rachète à sa belle-mère et à ses beaux-frères leurs parts et devient le seul propriétaire. l’industriel entreprend une restauration complète du château qu’il convertit en une résidence d’agrément, mais aussi du village qu’il rachète dans sa quasi-totalité pour lui faire retrouver son caractère ancien. Il restaure et reconstruit des demeures, le style moyenâgeux adopté est parfois un peu éloigné de l’authenticité, mais, qu’importe, le charme opère. Au Moyen Âge, les carriers expédient via l’Allier puis la Loire par des bateaux à fond plat des pierres qui servent à édifier abbayes et cathédrales. Au XIXème siècle, le tarissement des carrières et l’arrivée du chemin de fer ruinent Apremont, bientôt réduit à un tas de pierres. Le destin a voulu qu’un homme providentiel s’entiche du lieu. La pierre l’a sauvé de la ruine, ainsi peut-on résumer la destinée de ce village.

Maison des Mariniers - Située à l’extrémité des berges, est telle qu’elle était au XVème siècle.
Château d'Apremont - Des XVème, XVIIème, XIXème et 1ère moitié du XXème siècle. Possession la plus occidentale des ducs de Bourgogne, passée entre les mains de plusieurs familles, il atterrit entre celles d’Eugène Schneider qui reprend ce château et se met en tête de lui redonner son lustre d’antan.
Eglise Notre Dame de l'Assomption - Construite en 1861 en lieu et place de l'ancienne chapelle des mariniers, devenue trop petite.
Travail à ferrer.
Parc Floral - Visite au pays des merveilles, aménagé sur d’anciennes prairies et carrières, ces fabuleux Jardins sont l’oeuvre de Gilles de Brissac, petit-fils d’Eugène Schneider dans les années 70. Labellisé "Jardin Remarquable".
Pont-pagode chinois.
Pavillon turc.
Ouvrage d’art d’exception - Une écluse circulaire, construite de 1835 à 1841, d'une trentaine de mètres de diamètre. Sa vocation principale consistait à faciliter le déplacement des bateaux en les faisant pivoter. Aujourd’hui abandonnée pour la navigation, elle serait la seule de ce type subsistant en France dans son état d’origine.
Pont-canal du Guétin - Il permet au canal latéral à la Loire de passer au-dessus de l'Allier. Ouvert à la navigation en 1838, il a été remanié entre 1880 et 1890 dans le cadre de la mise au gabarit Freycinet du canal, approfondi par surélévation de son couronnement et la triple écluse de l'aval a été transformée en double écluse, un des plus grands de France avec 343 mètres de long (470 en comprenant la double écluse attenante).
L'Allier vu du pont-canal.
Bec d'Allier - Confluence de la Loire et de l'Allier.
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