QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
AUTUN

"Ville d’Art et d’Histoire" de Saône et Loire, important site touristique au coeur de la Bourgogne et véritable livre d’histoire qui commence avec notre ère. Après la victoire de Jules César à Alésia, elle devient la capitale des Éduens, peuple favorable à Rome. Comme l’empereur Auguste veut conforter la puissance romaine en créant une grande cité en Gaule, vers l’an 15 av. JC, Augustodunum, "cité d’Auguste" est fondée, ce qui attire les populations environnantes et notamment les habitants de Bibracte, oppidum des Eduens qui tombe dans l'oubli. De nombreux vestiges de cette période ont été conservés: théâtre romain, temple de Janus, portes d'Arroux et de Saint André, 2/3 des remparts, pyramide de Couhard... En 725, la cité est saccagée par les Sarrasins et en 888 par les Normands. Au Xème siècle, elle devient chef-lieu d’un comté du duché de Bourgogne. En 1120, en remplacement de la première cathédrale du Vème siècle, commence la construction de la cathédrale St Lazare achevée en 1146. Au début, chapelle des ducs de Bourgogne, au coeur de la ville haute; dans ce quartier se situent également la tour des Ursulines, appartenant au château des ducs et la maison natale du XVème siècle de Nicolas Rolin, aujourd'hui, musée Rolin. La ville basse comportait le secteur marchand, établi à proximité de la voie navigable que constituait l’Arroux, affluent de la Loire. Evêché dès l'Antiquité, Autun est jusqu'à la fin du XVème siècle, une cité prospère et un centre culturel influent, en dépit des pillages et des invasions. Son enclavement géographique et la concurrence de Dijon et Chalon-sur-Saône ont contribué à son déclin au cours des siècles suivants. Difficilement convertie dans l'industrie au XIX siècle (exploitation du schiste bitumineux et de la fluorine), Autun a connu au XXème siècle, un dynamisme qui en a fait le siège de plusieurs entreprises nationales et l'un des six lycées militaires français. La cathédrale est célèbre grâce à son magnifique tympan que n’appréciaient pas les moines du XVIIIème siècle. Ils l’ont donc plâtré en 1766, ce qui le sauva des dégradations commises lors de la révolution! restauré en 1837.

Porte Saint André - Une des quatre portes de la ville, du Ier au IIIème siècles. Entourée de deux tours semi-circulaires, elle n’en a conservé qu’une, dans laquelle est aménagée la chapelle Saint-André. Elle a conservé également l’un de ses deux corps de garde.
Théâtre antique - Construit aux environs de 70 après J.C, situé à l’est de la ville antique. Avec ses 148 mètres de diamètre, s’appuyant sur la pente naturelle du terrain, il apparaît comme le plus grand du monde romain, pouvant accueillir 20 000 spectateurs.
Vestiges de la voie antique du Cardo Maximus dégagée en 1979 lors de la construction d'un bâtiment. Elle est pavée de grandes dalles de granit irrégulières de 0,70 m à 1,20 m de long, du IVème siècle.
Vestiges du temple d'Apollon.
Prison circulaire - Construite en 1855-1856 avec la particularité architecturale d’être l’une des premières à adopter le mode de détention cellulaire.
Hôtel Rolin - Maison natale de Nicolas Rolin (1376-1462). Sa carrière exceptionnelle à la cour des ducs de Bourgogne (chancelier de Philippe le Bon durant 40 ans) lui valut d’amasser une richesse considérable. Aujourd'hui le musée Rolin.
Cathédrale Saint Lazare - Construite de 1120 à 1146, elle devient la cathédrale de la ville à la fin du XIIème siècle en remplacement de Saint Nazaire, érigée à à partir du Vème siècle. La flèche est élevée en 1469 par le cardinal Rolin (le fils du chancelier Rolin), à la place d'un clocher roman détruit par la foudre. Elle atteint 80 m de haut.
Magnifique tympan de la cathédrale - Que n’appréciaient pas les moines du XVIIIème siècle. Ils l’ont donc plâtré vers 1766, ce qui le sauva des dégradations commises lors de la révolution! Il est restauré en 1837.
Fontaine Saint Lazare - Construite par Jean Goujon en 1543, juste à côté de la cathédrale. Son bassin central est refait en 1748; déplacée en 1784, sa base est transformée; restaurée en 1829 et reconstruite entre 1890 et 1893. Classée monument historique en 1862.
Tour des Ursulines - Donjon érigé au XIIème siècle sur les remparts, un des rares vestiges du château détruit à la fin du XVIème siècle; tour donnée en 1647 aux Ursulines, puis après la révolution aux Visitandines. Au sommet de la tour, la statue a été placée entre 1859 et 1862 par le sculpteur Quarre.
Les remparts - Lorsque qu’Augustodunum est fondée, la ville est dotée d'une enceinte d'environ 6 kilomètres de long, l’une des mieux conservées de toute la Gaule puisque son tracé existe encore pour plus des deux tiers.
Notre-Dame kerk - Du XVIIIème siècle, elle servit de chapelle à l'ancien collège de jésuites, aujourd'hui lycée Bonaparte qui abrita le fantasque comte de Bussy-Rabutin, puis Napoléon, Joseph et Lucien Bonaparte.
Passage Balthus - Passage couvert construit au milieu du XIXème siècle, à la place de la halle aux marchands. Il a conservé un décor néo-renaissance et la verrière d'origine.
Hôtel Arbelet dit maison sculptée - De style néo-renaissance construit vers 1840.
Ecole militaire - A l'origine, un grand séminaire fondé en 1675 par l'évêque d'Autun. La révolution provoque le départ des séminaristes, les locaux sont pillés et abritent entre autres, des prisonniers autrichiens puis espagnols. Au XIXème siècle, les bâtiments abritent l'école militaire préparatoire de cavalerie. Depuis 1971, un des six lycées de la Défense du ministère des Armées.
Porte d'Arroux - Une des quatre portes de la ville, du Ier au IIIème siècles.
Temple de Janus - Seul vestige en élévation d'un quartier culturel situé à l'extérieur de la ville. C'est un fanum (temple d'origine gauloise). Le dieu honoré dans ce temple est inconnu. Le nom de Janus vient de la déformation du nom du quartier "La Genetoye", lieu où poussaient les genêts.
Pyramide de Couhard - Monument antique se dressant à proximité de l’ancienne nécropole du "Champ des Urnes", constitué des restes d'une pyramide de base carrée qui faisait 10,50 m de côté sur 22,65 m de hauteur. Restauré en 2021.
Eglise Saint Léger - Du XIIème siècle, remaniée aux XVIII, XIX et XXème siècles, située à Couhard, ancienne paroisse intégrée à Autun.
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