QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
BERRE LES ALPES

Village belvédère des Alpes Maritimes dominé par son église, à 700 m d’altitude, au bord d’un haut plateau. Loin de la foule, calme et serein avec ses ruelles bordées de hautes maisons alpines en pierre rose ou jaune, dotées d'anciennes enseignes en fer forgé et ses passages voûtés. L’histoire du lieu commence avec un cartulaire de la cathédrale de Nice, en date du 2 juillet 1108, qui cite onze châteaux parmi lesquels celui de Berre. A cette époque, le territoire appartenait au village de Peille. En 1355, Gaspard de Berre est baron du fief, il en marque l’histoire, fait restaurer et agrandir la demeure seigneuriale qui devient une succursale des cours d’amour des comtes de Provence. Son épouse fait construire l’église actuelle vers 1368, remaniée au XVIIIème siècle, à l’emplacement d’un précédent édifice. La seigneurie restera à la famille de Berre durant cinq siècles. En 1388, l’acte de dédition fait passer Nice et Berre à la maison de Savoie. A partir de 1689, Louis XIV devient comte de Nice et par conséquent, seigneur de Berre. Les guerres contre la Savoie en marquent durement les lieux. En 1696, le comté de Nice est rendu à Victor-Amédée de Savoie. En 1793, annexé par la France, jusqu'en 1814 ou Berre revient au roi de Sardaigne, avant son rattachement définitif à la France en 1860 par 174 oui sur 175 votants.

Face à l'église, la chapelle Sainte Croix des Pénitents Blancs.
L'église Saint Laurent, construite vers 1368, à l’emplacement d’un précédent édifice, selon la volonté de Violante Galéan, épouse du baron Gaspard de Berre. Le choeur et la nef sont de 1804, la façade néo-renaissance de 1864.
base du château du XIIIème siècle.
Chapelle Notre Dame des Anges, du XVIIème siècle. Située en contrebas du village, elle a été restaurée en 1996 par le peintre Ukrainien Alexandre Dubovik.
HAUT DE PAGE