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BOURDEAUX

Petit village médiéval des Préalpes Drômoises entre Vercors et Provence, il a traversé les siècles tout en gardant son identité empreinte de protestantisme. Il se regroupe au Moyen Âge dans la plaine autour de l'église primitive qui deviendra le prieuré Saint Savin, dont la trace écrite remonte à 1032. La région subit ensuite la guerre entre les évêques de Die et les seigneurs de Poitiers. Le village est regroupé sur la colline, aujourd'hui, le coeur historique de Bourdeaux, "la Viale", dominé par d'imposants vestiges, côté sud par le château supérieur édifié par les comtes de Poitiers au XIIIème siècle et côté nord par Le "grand manteau" un mur du donjon des Evêques de Die du XIIème siècle. A l'angle nord, une tour carrée forme la pointe d'un pentagone irrégulier appelée tour du Murinais, propriété du seigneur du Puy de Murinais aux XIV et XVème siècles. Les évêques en sortiront vainqueurs en 1357 et garderont le fief jusqu'à la révolution. Comme traces de ce conflit, on peut voir, tout autour de Bourdeaux, nombre de ruines, de tours ou villages abandonnés. Les deux châteaux au dessus du Viale auraient été détruits par Raymond de Turenne (le fléau de Provence), en 1450, ils étaient déjà en ruine. Situé dans une région historiquement protestante, parcourue par les colporteurs vaudois, les cathares cherchant refuge, les calvinistes prêchant l’Évangile, le village après être resté un siècle à l'écart des combats, est fortement touché par les guerres de religion. En 1683, deux ans avant la révocation de l'édit de Nantes, la bataille de Bourelles fait 120 morts puis le massacre des protestants révoltés en 1685 et la destruction du temple, marquent tout le pays. La guerre contre l'hérésie dure jusqu'en 1787. Une terre d’accueil traversée par le sentier européen "sur les pas des Huguenots".

Au dessus de la Viale (village perché), à gauche, vers le sud, le château des comtes de Poitiers du XIIIème siècle et à droite vers le nord "le Grand manteau" 3 mètres d'épaisseur sur 25 mètres de haut, les restes du donjon du château des Evêques de Die du XIIème siècle.
Porte de la Chèvre Morte - Une des deux portes sud de la viale.
Porte de la Chèvre Morte, coté extérieur.
Maison des Seigneurs - Facade Renaissance du XVème siècle
La Courtine - Ce belvédère surplombe le beffroi du XIIIème siècle. Vue sur la vallée du Roubion et une partie du Pays de Bourdeaux.
Le Grand Manteau - Mur du donjon des Évêques de Die du XIIème siècle, 3 mètres d'épaisseur, 25 mètres de haut.
Fontaine d'Alberte - L'un des trois points d'eau du village médiéval, jusqu'en 1826 la seule source d'eau potable de la Viale. Elle fit l'objet de travaux sous le mandat de Jean-Louis Larivière, maire de 1792) à 1794, comme en témoigne la pierre gravée. Cette fontaine devînt célèbre grâce à la légende d'Alberte de Poitiers et de ses amants rivaux, imaginée en 1838 par Alexis Muston alors pasteur à Bourdeaux.
Porte du Coulard - Coté rue du Coulard, entrée nord de l'enceinte médiévale de la viale.
Eglise Notre Dame De l'Assomption - 1865-1867, restaurée en 1988.
le Grand temple - A l’origine, une construction destinée au culte catholique. Commencé vers 1710, l’église ne sera jamais achevée. Vendue comme bien national, les protestants de Bourdeaux l’achetent en 1806, et assurent la fin de la construction.
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