QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
BRANCION

Véritable bourg médiéval des XIème, XIIème et XIVème siècles, enserré dans un écrin de verdure de Saône et Loire où le temps semble s'être arrêté, exemple d'évolution de l'architecture castrale de l’époque carolingienne aux guerres de religion. Surmonté de son château, il est la plus importante place forte de la Bourgogne du sud, célèbre par son emplacement stratégique et son histoire. Le château a évolué en trois époques successives, le logis de l’an mil, au début du XIème siècle; le château seigneurial aux XIIème et XIIIème siècles et le château ducal au début du XIVème siècle car le 12ème comte de Brancion, ruiné par les croisades, vend son château aux ducs de Bourgogne. En 1477, à la mort de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, le duché intègre le royaume de France, Brancion devient châtellenie royale. Saccagé en 1594 au cours des guerres de religion, il décline peu à peu, vendu comme bien national à la révolution, il est racheté en 1860 par le comte Victor de Murard de Saint Romain qui le relève, ses descendants toujours propriétaires le restaurent et il se visite en partie. A l’extrémité de l’éperon rocheux, se trouve l’église Saint Pierre de Brancion, de style roman, bâtie au XIIème siècle à l’emplacement de l’église primitive, mentionnée en 964 dans un document de l’abbaye de Cluny. Le bourg à la fin du Moyen Âge est plus dense et étendu qu'aujourd'hui, l'ensemble a beaucoup souffert des guerres de religion au XVIème siècle.

Le donjon - Dressé au point culminant du rocher, défendu au nord et à l'ouest par la troisième muraille. Haute tour carrée comportant un rez-de-chaussée aveugle et trois étages. Jusqu'au XVIème siècle, il est couronné de créneaux et coiffé d'un toit pointu auxquels on a substitué une terrasse, aujourd'hui accessible à la visite.
Logis de l'an mil - Un des vestiges les plus anciens du village.
Haut du donjon.
Les Halles - Des XVème et XVIéme siècles.
Eglise Saint Pierre - Reconstruite au XIIème siècle, à l'emplacement du sanctuaire primitif mentionnée en 964 dans une charte de l'abbaye de Cluny.
Peintures murales de l'époque médiévales.
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