QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
CARNOULES

Petite ville peu touristique du Var. A l'époque de la traction à vapeur, c'était un village de cheminots, le seul dépôt entre Nice et Marseille. Tous les trains devaient s'arrêter pour changer de motrice. On comptait 500 cheminots pour une centaine de locomotives. Il ne reste aujourd'hui qu'une locomotive type 4B-9 et son tender de 1893 fièrement exposés au rond point, à l’entrée du village. Au cours des siècles, se construit un village au sommet de la colline de la Vière à 350 mètres d'altitude où se trouve la chapelle Notre Dame de Bon Secours érigée au début du XIXème siècle sur ses vestiges. Lors de la conquête romaine, le village est transformé en oppidum. La population active s’installe dans la plaine au lieu-dit "Carnoulas" (emplacement actuel). Après la paix romaine, l’oppidum est rasé et reconstruit plusieurs fois pour devenir un "castrum". A la fin du XIVème siècle, il est détruit par la bande armée de Raymond de Beaufort, il ne sera plus reconstruit et le site sera déserté, les habitants durent se reloger dans le village voisin de Pignans. Les moines, propriétaires, eurent du mal à faire revivre les lieux, malgré une exemption d'impôt accordée par le roi René. Finalement, en 1520, il fut abandonné au profit du hameau dans la plaine, le Carnoules actuel et comme toute la Provence rattaché à la France sous Louis XI. Après une succession de guerres et de famines, c’est la peste venue de Marseille qui sévit en 1720. En 1862, le train fait sa première apparition et au cours des années, la gare se développe. L’importance du dépôt motive le bombardement meurtrier par les alliés du 25 mai 1944 (600 bombes lâchées). Entre Carnoules et Pignans, se trouve le nouveau "Village des Tortues", déménagé de Gonfaron.

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