QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
CHAROLLES

Petite ville médiévale de Saône et Loire, ceinturée par deux rivières: l'Arconce et la Semence, surmontées de 32 ponts et passerelles, ce qui lui vaut le surnom de "Venise Charolaise". De nombreux vestiges des XV et XVIème siècles subsistent dont la tour du Téméraire, la tour de Diamants, la salle du Bailliage, le couvent des Clarisses, le prieuré de la Madeleine... Cité de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne qui a fait renforcer l'ancienne forteresse du XIIIème siècle située au sommet de l'éperon rocheux, seule subsiste la tour des Archives dite du "Téméraire" édifiée entre 1471 et 1474. A la fin du XVIème siècle, après les guerres de religion, le château est complètement ruiné. En 1694, le logis brûle, le bailli fait édifier à sa place un pavillon haut de deux étages. En 1771, Louis XV aliène au bailliage l'ensemble en excluant la tour des Archives qui reste au domaine royal. A la révolution, les lieux sont vendus. En 1867, les descendants cèdent, pour 30 000 francs, l'ensemble à la municipalité qui y installe l'Hôtel de Ville. En 1272, le comté Charolais est créé, Charolles en devient la capitale. En 1390, Philippe le hardi rachète le comté aux Armagnacs, il restera dans les mains des ducs de Bourgogne jusqu'en 1477, à la mort de Charles le Téméraire. Durant ce siècle, les ducs engageront de fortes sommes d'argent pour faire de la cité une véritable capitale. Après le rattachement en 1493 du comté aux Hasbourgs, où il restera en leur possession jusqu'en 1684, date où le roi de France le confisque et en donne la responsabilité aux princes de Condé. En 1761, la descendante des Condé, va l'échanger contre le domaine de Palaiseau à Paris. Charolles repasse sous la gestion directe du roi de france. Berceau des races bovines et ovines, la viande charolaise est un des fleurons de la gastronomie française. Connue également pour la fabrication artisanale de la faïence qui porte son nom, créée en 1844 par Hippolyte Prost, elle n'a jamais cessé de produire.

Emplacement de la porte de Champagny, vers Paray-Le-Monial, une des 3 portes de l'enceinte médiévale.
Eglise du Sacré Coeur - Construite de 1863 à 1868, elle succède à l'ancienne collégiale Saint Nizier, sur le même emplacement qui dépendait de l’ordre de Cluny. Au XIXème siècle l’église étant trop petite, la décision est prise de sa démolition et de la construction d’une nouvelle.
Ancien prieuré Sainte-Marie-Madeleine - Fondé au Xème siècle par les moines bénédictins, après la bataille gagné sur les Normands par le roi de France. Il ne demeure du prieuré que la tour octogonale du XVème siècle.
Ancien couvent des Clarisses - Du XV et XVIème siècles, où vécut sainte Marguerite-Marie Alacoque, aujourd'hui l'office de tourisme.
Salle du bailliage - La "salle de justice" initialement située à l'intérieur du château, installée au XVIIIème siècle.
Porte fortifiée et la tour de Diamants du XVème siècle. Tient son nom de son appareillage dit "à bossage". Cette technique permettait de dévier les tirs d'artilleries. Elle a été conservée pour accueillir la prison.
Par la porte fortifiée, accès aux restes des murs d'enceinte du château, aménagés en jardin public.
Tour des Archives dite du Téméraire, édifiée entre 1471 et 1474.
L'hôpital - Achevé en 1845 sur la colline de la Madeleine. Il se compose d'une chapelle centrale surmontée d'un dôme et de deux ailes symétriques.
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