QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
LA MACHINE

Commune de la Nièvre connue pour son passé de cinq siècles d'exploitation charbonnière, du XIIIème siècle à 1974, qui lui permettent jusqu'aux années 1970 d'être un moteur économique pour la région. De 1869 à 1946, la houillère de La Machine, sous le contrôle de la compagnie Schneider, jouit d'une grande prospérité et le développement de la ville s'accélère. Son nom vient d'un baritel installé par des ouvriers liégeois en 1689 pour remonter la houille. Le 17 mai 1840, les mineurs en révolte conduisent une émeute de la faim. Environ 700 mineurs attaquent les péniches transportant des céréales sur le canal latéral à la Loire, pillent les boulangeries et d'autres commerces et saccagent les bureaux de la compagnie minière, ils obtiennent une baisse du prix du blé. L'histoire locale a été marquée par la catastrophe minière du 18 février 1890, où un coup de grisou fait 43 morts. Entre 1917 et 1927, environ 300 Chinois seront employés à La Machine. Ils font partie des 140 000 Chinois que la France et la Grande-Bretagne ont fait venir pour travailler à l'arrière du front pendant la première guerre mondiale, dans les années 1930, ils seront suivis par les Polonais, les Italiens, les Yougoslaves et les Maghrébins. Le Musée de la mine de La Machine créé en 1983, est consacré à l'histoire du bassin houiller de ce territoire avec visite d'une galerie.

Musée de la Mine - Installé dans l’ancien siège administratif des "Houillères", retrace l’histoire du charbon et la vie des mineurs.
La "Machine" - Manège installé par des ouvriers liégeois en 1689 pour remonter la houille qui a donné son nom à la commune.
Puits des Glénons - Creusé entre 1825 et 1827, la stucture métallique est installée en remplacement du chevalement en bois originel.
Machinerie pour la circulation des cages entre le jour et le fond jusqu'à l'étage 431 mètres.
Entrée du puits pour la visite, galarie qui a servi de centre d'apprentissage aux futurs mineurs.
Eglise Notre Dame de la Nativité - Edifiée au XIXème siècle, grâce au financement de la fabrique de charbon, de la commune et de la compagnie Schneider (l’exploitant de la mine).
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