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LA MURE

Petite ville de moyenne montagne, au centre du plateau Matheysin, à 900 mètres d’altitude, sur la route Napoléon, au coeur du Dauphiné. Localité gallo-romaine puis cité du Dauphin au Moyen Age, en 1580, durant les guerres de religion, la ville est assiégée et prise aux protestants par le duc de Mayenne, elle est détruite en 1581. En 1587, le château de Monestier est détruit par les troupes de Lesdiguières. Reconstruite ensuite, La Mure se mue en un bourg important animé par le commerce, l’artisanat et l’agriculture. A la fin du XIXème siècle, l’arrivée du chemin de fer et l’exploitation des mines de charbon voisines assurent le développement démographique de la ville jusque dans les années 1960. Un temps affaibli par la fermeture des Houillères en 1997, le chef-lieu de canton retrouve peu à peu son dynamisme depuis le début des années 2000 avec un embellissement progressif de la cité et la modernisation d’un certain nombre d’infrastructures.

La halle, construite pour la première fois en 1309 et plusieurs fois détruite par des incendies. L'actuelle date du XIXème siècle, elle est labellisée patrimoine en Isère.
L'imposant hôtel de ville de 1892, une réponse du maire anti-clérical "Chion Ducollet" à la nouvelle église Notre-Dame-de-l'Assomption.
L'église avec son clocher démonté en 2009, suite à un risque de chute.
Le chemin de fer de la Mure - Petit train touristique qui emprunte (en saison d'été seulement) la ligne d'un ancien train minier de la Mure à Saint-Georges-de-Commiers. La ligne, à voie métrique, électrifiée en 1906, est en temps normal une des curiosités les plus visitées du département. En raison d'un important éboulement de roches sur la voie dans les gorges du Drac, la desserte est actuellement interrompue. Elle devrait reprendre à l'été 2020.
La commune montre des corons et des chevalements de mine en raison de l'exploitation du gisement houiller de la Mure.
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