QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
MONS

Village de caractère du Var perché à 814 mètres d'altitude, tranquille et accueillant avec ses rues pittoresques et ses maisons robustes bâties en pierres du pays, construit sur un promontoire rocheux, véritable balcon sur la Côte d’Azur, de la place Saint-Sébastien s'offre un panorama exceptionnel. A l'entrée du bourg, se trouvent les vestiges des remparts et du château des Villeneuve que les troupes du duc de Savoie détruisent pendant les guerres de religion, il n'est pas reconstruit mais une gentilhommière est bâtie en contrebas sur la plate-forme correspondant à la place Frédéric Mistral. Au IIème siècle, les Romains construisent un aqueduc sur près de 42 kms pour alimenter Fréjus avec les eaux de la Siagnole. Au XIème siècle, Mons apparait pour la première fois dans le cartulaire de Lerins. En 1113, l’église consacrée à Sainte Victoire est construite dans l’enceinte du château. Malgré les vicissitudes de l'histoire, Mons se développe progressivement, une nouvelle église s’édifie en 1260 à l’emplacement actuel, elle est agrandie au fil des siècles. Au XIIIème siècle, fief des Esclapon puis des Tourette et des Villeneuve jusqu’à la révolution. Décimé par deux épidémies de peste en 1348 et 1392 et par la famine en 1364, ruiné par les bandes de routiers, le village est déserté. En 1468, à l’initiative d’Antoine de Villeneuve, il est repeuplé et reconstruit par une colonie de 40 familles de Piémontais-Ligures. La culture de l’olivier se développe. En 1590, le duc de Savoie, poussé par vengeance par Henri de Villeneuve, chassé de Mons en 1580 par les habitants, réussit l'exploit de faire monter ses canons jusqu'à Mons. Au 11ème jour de siège, les Savoyards pénètrent dans la cité, une vingtaine d'assiégés sont pendus et Mons est condamné à une amende de 20.000 écus. En 1970, la création du camp de Canjuers ampute la cité d'importants territoires. Un circuit de 35 enseignes en fer forgé rappelle tout au long des rues du village, les maisons où étaient pratiqués des métiers disparus de nos jours.

La fontaine "la plus louancho fouan" - La plus loin fontaine, située à l'entrée du village, datée de 1780.
Vestiges des remparts et du château à l'entrée du village - Détruit par les troupes du duc de Savoie pendant les guerres de religion.
La "poterne" et l'enseigne en fer forgé "carbouni", charbonnier.
Eglise Notre Dame de l'Assomption - Style roman tardif du XIIIème siècle, agrandie aux XV et XVIIème siècles.
L'enseigne en fer forgé "noutari", notaire
Panorama exceptionnel de la place Saint-Sébastien.
Chapelle Saint Sébastien et des Pénitents, du XVIIème siècle.
Enseigne en fer forgé "lou pégot", bottier.
Enseigne en fer forgé "courduriero", couturière.
Enseigne en fer forgé "lou barbie", le barbier.
Enseigne en fer forgé "fustie", menuisier.
Enseigne en fer forgé "oustalie", hostellerie.
Enseigne en fer forgé "boulangie", boulanger.
Enseigne en fer forgé "lou café de Maurico", le café de Maurice.
Enseigne fer forgé "lacharie", laitière.
Enseigne fer forgé "dentelarie", dentellière.
Enseigne fer forgé "lou bouchie", le boucher.
Enseigne fer forgé "taiur de piero", tailleur de pierre.
Enseigne fer forgé "cridaire de carrero", crieur de rue, à gauche.
Enseigne fer forgé "gite de randonnée".
Enseigne fer forgé "ebenisto", ébéniste.
Enseigne fer forgé "lou pégot", cordonnier.
Enseigne fer forgé "lou fabre", forgeron.
Enseigne fer forgé "acoucharello", sage-femme.
Enseigne en fer forgé "lou viel fournas a pan", le vieux four à pain.
Saint-Pierre dite San-Peyre des Riens.
Dolmen des Riens.
La pierre taillée - Passage de l'aqueduc Romain de Mons à Fréjus, du Ier siècle après J.C., long de 41,5 kilomètres.
HAUT DE PAGE