QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
ORNANS

Surnommée "la petite Venise comtoise" avec sa double rangée de vieilles maisons sur pilotis, typiques, baignées par les eaux de la Loue qui descend depuis sa source monumentale 20 km en amont. Ses reflets dans la rivière, ses hôtels particuliers et ses ponts lui confèrent un cachet exceptionnel. Gustave Courbet, grand peintre du XIXème siècle et maître du courant réaliste, né à Ornans, si attaché à sa terre d’origine, a peint toute sa vie les paysages des vallées de la Loue et du Lison. Un musée lui est dédié dans sa maison natale. La cité a subi plusieurs destructions au cours des siècles. Après la guerre entre Philippe le Bel et les barons comtois en 1300, elle voit fondre sur elle les "écorcheurs", vers la milieu du XIVème siècle. Après la mort de Charles le Téméraire, ce sont les Français qui rançonnent la ville et la dévastent. Pendant la guerre de dix ans, Weimar, furieux d'avoir échoué à plusieurs reprises devant Ornans, met toute la prévôté à feu et à sang, à la même époque sévit la peste qui poussa les habitants à se réfugier dans les bois alentour. En 1668, lors de la conquête française, Ornans se rendit à Louis XIV. Patrimoine communal riche avec douze monuments historiques inscrits ou classés.

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