QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
PONS

Cité médiévale, de la Charente Maritime, baignée dans sa partie basse par la Seugne, dominée par son emblématique donjon de 30 mètres de haut, vestige de l’imposante forteresse. Le premier château fut rasé en 1179 par Richard Coeur de Lion, duc d’Aquitaine et futur roi d’Angleterre qui, selon ses méthodes expéditives, sanctionnait durement ses vassaux un peu trop turbulents. Geoffroy III, seigneur de Pons peu après, s’empressa d’en reconstruire un nouveau qui sera réputée imprenable au Moyen Age. Le château devenu une place-forte protestante est de nouveau détruit par les armées de Louis XIII en 1622. Ils subsistent, le donjon (qui se visite avec son univers médiéval et après 136 marches offre une vue imprenable sur la cité et la région) et une partie de la double ceinture de remparts. Quelques années plus tard, César Phoebus d'Albret, sire de Pons, fait édifier l'escalier monumental qui permet de relier la ville-haute à la ville-basse, le corps de logis accroché à la falaise (aujourd'hui l'hôtel de ville) et transforme en vaste esplanade et jardin public l'emplacement de l'ancienne forteresse. En 1998, l’UNESCO inscrit les chemins français de Saint Jacques de Compostelle ainsi que les monuments jalonnant les routes principales, dont l’hôpital des pèlerins dans la ville basse, un ensemble unique à l'architecture exceptionnelle et authentique.

HOPITAL DES PELERINS - En 1160 Geoffroy III de Pons fait construire, hors la ville, l’hôpital neuf, l’hospice Saint-Nicolas du centre étant trop petit. Le lieu accueille des pèlerins, des orphelins et des pauvres gens. Une voûte relie la salle des malades à l’église de l’autre côté de la chaussée (disparue aujourd'hui). Ce bâtiment continuera sa mission d’hospitalité jusqu’au XVIème siècle, il deviendra école pour jeunes filles pauvres au XVIIIème, quasiment abandonné jusqu’au XXème où l’intérieur cloisonné servira de rangements et de maisons d'habitation. Réhabilité sur six ans, entre 1996 et 2004, sa charpente à chapelets a été refaite avec les bois d’origine coupés entre 1220 et 1240, restés intacts, à peine plus de 10% ont été changés. Monument inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins de St-Jacques de Compostelle.
HAUT DE PAGE