QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
PRATS DE MOLLO

"Un des plus beaux villages de France" fortifié à 735m d’altitude, au patrimoine historique important en bon état de conservation, construite autour de l’église Saint Juste et Ruffine, au fond d'une vallée verdoyante dans les Pyrénées Orientales. Au dessus de la vieille ville médiévale aux ruelles pavées de galets, cernée de remparts, se trouve le fort Lagarde. Fortification bâtie par Vauban au XVIIème siècle afin de contrôler la nouvelle frontière du traité des Pyrénées, il est relié à la ville par une galerie couverte. Désireux de mettre en valeur le bassin supérieur du Tech, des moines ont fondé une colonie agricole, Prats-de-Mollo, son église est citée en 982. A partir de 1258, le lieu se développe sous l’impulsion du roi Jacques Ier d'Aragon avec certains privilèges. Au milieu du XIVème siècle, la ville est entourée de remparts, en 1428, en partie détruits par le tremblement de terre dit "séisme de la Chandeleur". Au XVIème siècle, la cité est prospère grâce à la fabrication et au commerce des draps et comme le Vallespir, appartient à la couronne aragonaise. En 1659, rattachée comme l'ensemble du Roussillon au royaume de France par le traité des Pyrénées. En 1661, Louis XIV rétablit la gabelle, impôt supprimé depuis 1292, ce qui amène la révolte des "Angelets", elle prend très vite des allures de soulèvement anti-français et dure jusqu'en 1673. En 1674, Louis XIV demande à Vauban la construction du fort Lagarde, commencé en 1677, terminé en 1682. Les remparts démolis pendant la révolte des "Angelets" sont reconstruits en 1683. Pendant la guerre du Roussillon, Prats-de-Mollo est prise par les troupes espagnoles en 1793, rejetées en 1794 par les troupes françaises. la Preste les bains et ses thermes, blottis huit kilomètres plus haut, au coeur du cirque grandiose du Vallespir dans une nature préservée, doit sa reconnaissance à Napoléon III souhaitant y faire une cure avant la guerre de 1870, a fait construire la route qui y conduit. La guerre ne lui a pas permis d'y venir.

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