QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
ROCHEFORT EN TERRE

"Petite cité de caractère" de Bretagne, dressée sur un éperon rocheux, dominant la vallée du Gueuzon. Le village donne une impression d’homogénéité malgré la diversité des courants architecturaux qui s’y sont exprimés, maisons à pans de bois, bâtiments de style gothique, demeures renaissance, hôtels classiques, architecture du XIXème... la pierre, omniprésente, fait le trait d’union entre ces différents témoignages de l’histoire. "Un des plus beaux villages de France" entièrement piéton l'été où le long des ruelles pavées, géraniums et lierres soulignent la pierre des maisons à encorbellement de leurs fleurs colorées. Chaque détail est soigné, la cité semble un bijou niché au coeur du Morbihan. L'église collégiale Notre Dame de la Tronchaye des XIIème et XVIème siècles, possède une façade de style gothique flamboyant et un clocher roman. Le château, sur une butte au dessus du village, à l'origine du XIIème siècle, subit trois destructions: en 1488, par Charles VIII, en 1594, par le gouverneur de Redon et en 1793, par les républicains qui épargneront les écuries. En 1843, elles sont transformées en habitation et au début du XXème siècle, le château retrouve un second souffle sous l'impulsion du peintre américain Alfred Klots, rachetant les communs, il les transforme en manoir de style néogothique et il ne tarde pas à faire du village le rendez-vous des artistes. Les "Grées", présentes sur Rochefort en Terre, Pluherlin et Malansac, sont des collines de schistes exploitées dès le XIIIème siècle jusqu’au début du XXème siècle pour construire les maisons et tailler des ardoises de couverture. Aujourd’hui, ce sont des zones protégées.

Une glycine bicentenaire décore la facade de la mairie.
Deux maisons du XVIème siècle, classées "Monument Historique".
Maisons typiques sur l'allée du château.
Vestiges du château médiéval, plusieurs fois détruit et reconstruit.
Manoir actuel, de style néogothique, construit sur les communs du XVIIème siècle. Près de 50 ans après sa destruction en 1793, le docteur Juhel s’y installe après avoir transformé les écuries en habitation. Mais la renaissance est à dater de l’acquisition, en 1907, de la propriété par le peintre américain Alfred Klots. Celui-ci modifie totalement l’édifice et y ajoute tours et étage. Propriété de la commune depuis 2013.
Les Grées - Des collines de schistes exploitées dès le XIIIème jusqu’au début du XXème siècle pour construire les maisons et tailler des ardoises de couverture. L’ardoise est très présente dans le village, aujourd’hui, les Grées sont une zone protégée.
Chapelle du château.
Les toits du village vus depuis le parc du château.
Porte Cadre, une des trois portes sur les deux restantes des remparts.
Notre Dame de la Tronchaye - Des XIIème et XVIème siècles, façade de style gothique flamboyant et clocher roman. La tradition veut qu’au Xème siècle, au moment des invasions vikings, un prêtre cacha, dans un tronc d’arbre creux, une statue de bois représentant la vierge et son enfant. Deux siècles plus tard, une bergère aurait retrouvé cette statue dans le tronc, on construisit l'église, à cet endroit et "Tronchaye" viendrait du mot "tronc".
Porte de l'Etang, une des trois portes sur les deux restantes des remparts.
Ancien lavoir communal du XVIème siècle.
Maison datée de 1666, classée "Monument Historique".
Place des halles avec les anciennes halles modernisées.
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