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SAMOËNS

Village entré dans l'histoire écrite en 1167, à l'occasion d'un litige avec les religieux de l'abbaye de Sixt. Son nom provient d’une expression médiévale qui qualifie "les sept monts" l'entourant, Cuidex, Vigny, Folly, Oddaz, Bostan, Chardonnière, Vullie. Pendant tout le Moyen Âge, son histoire est marquée par des heurts avec les monastères voisins, les montagnards admettent mal la tutelle matérielle et spirituelle dont les religieux sont investis. En 1438, un jugement du duc Amédée VIII met fin à une longue controverse en reconnaissant aux habitants la propriété de plusieurs massifs montagneux, cette victoire est commémorée par la plantation d'un arbre sur la place, le "Gros Tilleul", emblème de la cité. Sur la commune se dressent les ruines du château de Montanier, édifié au XIIIème siècle, siège d’une seigneurie, il est détruit lors de la prise et de l’incendie du bourg de Samoëns au XVème siècle, pendant l’invasion des Bernois. L’église Notre-Dame de l’Assomption, connait également le même destin lors de cette invasion, elle est reconstruite, pas le château. Lors de l’aménagement du jardin botanique alpin "La Jaÿsinia", ses ruines ont été intégrées au lieu. La cité vit au XVIIIème siècle son apogée, en 1750, les habitants du bourg parviennent, en se cotisant, à racheter le fief au marquis de Samoëns. Leurs fameuses "Sept Montagnes" leur est acquises, elles permettent un regain d'activité agropastorale. Ancienne patrie des tailleurs de pierre, Samoëns connaît aujourd'hui une activité économique principalement tournée vers le tourisme, grâce à sa station de sports d'hiver. Le début du XXème siècle est dominé par la figure de Marie-Louise Jaÿ, enfant du pays émigrée à Paris, elle fonde La Samaritaine. Devenue millionnaire, elle décide en 1904 de doter sa commune natale d'un outil pour son développement touristique, le jardin botanique Alpin voit le jour, il prend place sur les escarpements rocheux dominant le vieux village.

Jardin botanique alpin de la Jaÿsinia - Né en 1906 de la volonté d’une femme, Marie-Louise Cognacq Jaÿ. Native de Samoëns, elle fait fortune à Paris en créant avec son mari "La Samaritaine". Mais n’oublie pas son village, elle achète un terrain pour édifier le jardin botanique sur la colline où elle gardait un troupeau de chèvres jusqu’à ses 15 ans.
Eglise Notre-Dame de l’Assomption - Construite sur les ruines de l’ancienne, détruite en 1476 lors de l’invasion des Bernois, terminée en 1555. S’ensuivent les travaux du choeur, achevés en 1605, puis ceux du bas-côté gauche en 1621 et la sacristie en 1840.
Gros tilleul de Samoens - Emblème de la cité, planté en 1438 sur cette place, pour commémorer la restitution aux habitants par le jugement d'Amédée VIII duc de Savoie, de sept pâturages qui appartenaient à l'abbaye d'Aulps.
Gros tilleul - 20 mètres de haut, 6 mètres de circonférence du tronc.
Ancienne halle "la Grenette" - Construite en bois, elle est entièrement détruite en 1476. Reconstruite à l’identique dans les années suivantes, elle est de nouveau ravagée par les flammes en 1537. Le bâtiment actuel est élevé entre 1879 et 1882.
Patinoire - Batiment inauguré en octobre 2015.
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