QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
SAINT SATURNIN LES APT

Village du Luberon chargé d'histoire, adossé à un rocher sur lequel un moulin à vent et les vestiges d'un château médiéval semblent monter la garde, chacun de son côté. L’origine du castrum remonte au Xème siècle, suite aux invasions barbares, les habitants recherchent la sécurité des lieux perchés. La première enceinte apparaît dès le XIème siècle, des remparts successifs sont érigés au XIIIème et au XVème siècles, mais l'habitat devenant trop exigu, le village s'étend très vite hors les murailles. Abandonné, le village d'origine trop perché tombe en ruine. Il en subsiste d’importants vestiges entourés des restes de ses murailles, on le découvre par des calades en pierres rénovées, notamment le donjon et la chapelle castrale du XIème siècle. Du rocher, le panorama sur la plaine est exceptionnel, couvrant les monts de Vaucluse, le grand et le petit Luberon, les Alpilles.... Les restes des fortifications des XIII au XVème siècles, jalonnent les extensions de l’agglomération vers la plaine, le portail Eiguier en est l'exemple. A l'arrière du rocher, se trouve le barrage crée en 1863, agrandi en 1902, afin de garantir une réserve d'eau à la population. Dans les ruelles du centre ville, de très belles demeures anciennes, des portes ouvragées, de nombreuses fontaines et lavoirs, des pontins, le balcon aux Atlantes, l’église paroissiale Saint Etienne et le moulin, symbole de Saint Saturnin, seul survivant des quatre moulins des XVII/XVIIIème siècles qui occupaient la crête. Patrie de Joseph Talon (1793-1873), père de la trufficulture provençale moderne qui eut l'idée de planter des glands provenant de chênes truffiers dans une de ses terres au début du XIXème siècle. Une décennie plus tard, la terre au pied de ces chênes lui fournit des truffes noires. Il renouvela son expérience et comprit qu'il y avait une symbiose entre truffe et chêne.

Monument à l’ensemble des "14 martyrs du 1er juillet" - Erigé sur les lieux du massacre en 44
Eglise Saint Etienne - Reconstruite en 1862
Calade d'accès au castrum.
Chapelle castrale - Le bâtiment du XIème siècle est une chapelle romane accolée à un donjon. Un chemin de croix, un calvaire et un sépulcre et son Christ gisant ont été ajoutés en 1826 et 1830.
Le portail Eiguier de l’enceinte fortifiée du XVème siècle (2ème extension) et les remparts du XIIIème siècle remontant jusqu'au château vu de dessus.
Emplacement du castrum.
Les deux barrages - Sources et citernes ne suffisant plus pour alimenter en eau le village dont la population augmentait, un premier barrage, aujourd’hui immergé mais bien visible, fut construit en 1836. Un second barrage, plus solide et augmentant la capacité fut terminé en 1902.
Vestiges d'un four banal
Le portail Eiguier de l’enceinte fortifiée du XVème siècle.
Moulins à vent - XVII-XVIIIème siècles, à l’origine, quatre moulins étaient situés sur la crète qui domine le village actuel. Il n’en subsiste plus que deux, dont un seul est encore "ailé".
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