QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
TAVERNES

Village rural du Var, installé dans une vaste plaine agricole de vignes et d'oliviers, autrefois fortifié, il en reste une porte d'entrée défensive ogivale et le beffroi coiffé d’un campanile fer forgé à boules du XVIIIème siècle. Au XIème siècle, le site était mentionné comme une "villa" à l'habitat dispersé. Au XII et XIIIème siècles, les hommes se regroupent autour de l'église Saint Cassien et se protégent à l'intérieur d'une enceinte. Relativement épargné par la peste noire de 1348 et les diverses guerres des siècles suivants, l'agglomération se développe le long de la voie Draguignan-Aix. En 1805, 1536 habitants vivaient de l'agriculture, du charbon de bois, du vers à soie et de la confection des draps. L'exploitation de la bauxite entamée au début du XXème siècle pris fin en 1948. Ici pas de rivière et une seule fontaine, en effet, spécificité du lieu beaucoup de maisons disposent d'un puits intérieur, dans le jardin, la cave et même dans la salle à manger. La commune est implantée dans une grande cuvette remplie d'alluvions issues de l'érosion, les eaux s'y infiltrent jusqu'à une couche imperméable et en ressortent au sud du village. Autre curiosité locale, beaucoup de maisons de la rue principale ont de remarquables portes d'entrées, véritable visage social des propriétaires de l'époque.

La seule fontaine du village.
Chemin de Croix pour accéder à la chapelle Notre Dame de Bellevue avec quelques stations restantes ruinées.
Chapelle Notre Dame de Bellevue - Erigée en 1642, elle s'appuie contre un immense rocher qui lui sert de clocher. A proximité se trouve un ermitage datant de 1643 construit grâce à la générosité de Jean de Pontévès, comte de Carcès.
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