QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
VEZENOBRES

Village de caractère typique du Gard, perché au carrefour des Cévennes et de la Provence. Cette situation a fait du bourg, une étape majeure sur la voie romaine puis sur le chemin médiéval reliant la Méditerranée au Massif Central. Il domine les garrigues et la plaine où s'unissent le Gardon d'Alès et celui d'Anduze. Oppidum dans l'antiquité, forteresse ensuite, il connaît un essor démographique et économique du XIème au XIIIème siècles où il va prendre toute son importance. Au XVIIème siècle, les guerres de religion très violentes dans la région vont encore le modifier. De nombreux témoignages architecturaux en racontent l'histoire mouvementée: la rue des Maisons Romanes, le château de Fay-Péraut, la porte de Sabran du XIIIème, les passages voûtés, les ruelles pavées, l'hôtel de Montfaucon, la Grand'Rue... Aux XVIIIème et XIXème siècles, la sériciculture et la viticulture ont également généré de belles demeures. Ensuite, pour répondre au grand développement de la production de figues sèches, les maisons situées sur le côté sud s'équipent de grandes pièces ouvertes, dans lesquelles sont pendus, en automne, les colliers de figues. Ce sont ces séchoirs qui donnent au village, vu de la plaine, son aspect particulier. Des efforts ont permis de renouer avec cette tradition par la création d'un verger conservatoire du figuier et par l'organisation des "journées méditerranéennes de la figue", le dernier week-end de septembre.

Rue des maisons romanes - Un emsemble unique d'architecture du XII et XIIIème siècles, construites par des marchands pisans ou génois qui auraient établi ici un comptoir sur la voie Régordane, reliant le Puy en Velay à la méditerranée.
Le temple - Ayant échappé à la démolition en 1663, il est désaffecté en 1685, après la révocation par Louis XIV, de "l'Edit de Nantes", ce n'est qu'un siècle plus tard que Louis XVI signa "l'Edit de tolérance", en 1792-1793, le temple est réhabilité et restauré.
Cheminée dite "sarrasine", cheminée typique a l'aspect d'un minaret ou d'un petit clocher, posée sur le toit de l'Hôtel de ville.
Château de Montanègre dit aussi de Fay-Péraut - construit au XIIème siècle, agrandi et rehaussé dans le style Renaissance au début du XVème siècle et détruit le 15 Juin 1625. Le seul vestige du château est un pan de mur de trente mètres de haut.
Pan de mur restant du château de Fay-Péraut.
La porte De Sabran - Du XIIIème siècle, des cinq portes du village, la seule qui subsiste, surmontée par la tour de l'horloge. Elle doit son nom à la famille De Sabran, l'une des plus illustres familles de Provence et Languedoc.
Le château de Girard - Construit par la famille de Girard au XIVème siècle, il était intégré aux fortifications urbaines, lesquelles furent durement mises à mal pendant les guerres de religion. Il abrite l'hôtel de ville, le marquis de Thoiras ayant vendu le château à la communauté au XVIIème siècle.
Ancien mécanisme de l'horloge de 1912 à 1990 et vieux outils présentés dans une salle qui était un réservoir d'eau.
Eglise Saint André - Reconstruite au lendemain des guerres de religion, l'église médiévale, sise aux abords du château de Montanègre, ayant été détruite, récemment restaurée.
Hôtel de Montfaucon - Dit "Maison d'Adam et Ève", hôtel particulier Renaissance, milieu XVIème siècle de la baronne Françoise de Montfaucon.
Château de Bernis-Calvière - Charles-François de Calvière, officier de la Garde Royale, épousa en 1733 Françoise Olympe de Boucoiran, fille du seigneur de Vézénobres et de Boucoiran. Devenu marquis de Vézénobres et baron de Boucoiran, il décida de construire un château (1740-1750). Apprécié de Louis XV, le marquis souhaita que ce château symbolise sa réussite. Pour ce faire, il s'inspira du château de Versailles. Il appartient aujourd'hui à ses descendants, ne se visite pas.
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