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VINON SUR VERDON

Agréable bourg typiquement provençal, au dessus de la rive gauche du Verdon, au coeur de magnifiques paysages, situé au confluent des vallées de la Durance et du Verdon, à la croisée de quatre départements (Var, Bouches du Rhône, Alpes de Haute Provence et Vaucluse). Dans les petites ruelles et passages voutés, se trouvent quelques belles maisons des XVII et XVIIIème siècles (rue des Marseillaises, rue des Fours...). Surplombant le village, la tour de l’horloge du XVIIème avec son campanile du XVIIIème siècle et l’église Saint Sauveur, construite à l’emplacement de l’ancienne, du XIIème siècle, restaurée au XIXème siècle et en 2003, suite à un incendie criminel. La plus ancienne mention connue de Vinon se trouve dans un acte de 1074. En 1238, Bérenger, comte de Provence, fait don du fief aux Templiers puis aux Hospitaliers qui le conservent jusqu’à la révolution. Le 15 décembre 1591, la commune connait la plus importante bataille de son histoire où le général La Valette sort vainqueur du duc de Savoie qui avait l’ambition de s’emparer de la Provence. Le premier pont reliant les deux rives est construit en 1787, remplaçant le gué et la barque qui assuraient la liaison avec la Haute-Provence, détruit pendant la deuxième guerre, il a été reconstruit. Terre de transhumance par tradition, son cours, autrefois un pré, est ombragé par des platanes offerts au village par la ville d'Arles au XVIIIème siècle pour abriter ses troupeaux de moutons lors de leur halte.

Les nombreux platanes sur la place ont été plantés par des bergers d’Arles au XVIIIème siècle pour protéger leur troupeau des grosses chaleurs et pouvoir faire une halte pleine de fraicheur. La cité était autrefois une étape du chemin de la transhumance.
Tour de l’horloge du XVIIème siècle.
Eglise Saint Sauveur, dominant le village, l'édifice actuel a été reconstruit au XIXème siècle sur l'empalcement de l'ancienne église du prieuré bénédictin de Saint Pierre de Montmajour (XII-XVème siècle). Elle a été restaurée en 2003, suite à un incendie criminel.
Moulin de Saint André construit au XIXéme siècle, agrandi par les différends propriétaires successifs. Il fonctionne jusqu’en 1953, date à laquelle l’électricité entraîne les moteurs. Le dernier meunier cesse son activité en 1976. La commune devient propriétaire du bâtiment en 1984.
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