QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
CASTRES

Ville aux portes du parc naturel du Haut-Languedoc, à deux pas du plateau granitique du Sidobre, sous-préfecture du Tarn. Traversée par l'Agout, rivière bordée de maisons colorées, l'image la plus emblématique. La cité prend son essor au début du IXème siècle autour de l’abbaye bénédictine Saint Benoît dont il reste le clocher du XIIème siècle, vestige le plus ancien de la ville. Au XIème siècle, elle devient une étape sur le chemin de Compostelle, grâce à la "translation" des reliques de Saint Vincent qui firent déplacer à Castres le Roi Robert II le Pieux. Les maisons sur l’Agout sont alors habitées par des tisserands, teinturiers, tanneurs et apprêteurs, affirmant la vocation industrielle de la ville avec le textile. Au XIIème siècle, ses habitants passent sous l’influence du catharisme. Au cours des guerres de religion, la cité, bastion Huguenot, devient place forte, de nombreux monuments conventuels sont détruits. De 1670 à 1760, les évêques de Castres entreprennent de grands travaux, évêché, cathédrale, ponts... Au XVIIème siècle, le palais épiscopal, oeuvre de Jules Hardouin-Mansart, voit le jour, il abrite aujourd'hui l'hôtel de ville et le musée Goya. Il est prolongé par un jardin à la française dessiné par Le Nôtre. Sur le plan économique, les laboratoires Pierre Fabre sont nés à Castres au début des années 1960 et font toujours les beaux jours du département et de la région.

L'église Saint Jacques de Villegoudou - La construction de la nef de l’édifice actuel remonte à 1640. Trois autres églises l’avaient précédée en ce même lieu, toutes furent détruites pendant les guerres de religion.
La cathédrale Saint Benoît - Elle est élevée au rang de cathédrale en 1317 avant de prendre le titre d'église paroissiale en 1801. Après avoir été détruite à deux reprises par les protestants, ne sera jamais achevée.
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