Petit village de l'Hérault, organisé autour de son puits et de son église bâtie au XIème siècle, son nom témoigne des deux industries qui ont marqué son histoire: "Ferrières" désigne des sites où l’on extraie le minerai de fer, traité sur place à proximité d’une forge ou d’une fonderie et d’une forêt fournissant le combustible; "Les Verreries", accolé en 1910, rend hommage à l’autre industrie autrefois très active sur la commune, comme l’attestent les vestiges de Couloubrines, restaurée en 1989, au pied du village. Fief de la dynastie, La Roque de Couloubrines, du XVIème siècle à la révolution, cette ancienne verrerie demeure l’unique trace de la présence des "Gentilshommes verriers" sur ce territoire qui a compté jusqu’à 21 ateliers. La tradition rapporte que Louis IX accorde aux seigneurs ruinés par l’expédition qui l’ont accompagnés en Terre Sainte, le droit de pratiquer l’art et la science de verrerie sans déroger (c’est-à-dire sans perdre leurs titres de noblesse). Les premiers ateliers connus dans la région remontent au XIVème siècle. Le 6 mars 1703, lors de la guerre des Camisards, provoquée par la révocation de l'Edit de Nantes, une bande de révoltés brûlent l'église, la maison claustrale et pillent les maisons, le même jour, les Camisards sont battus à Pompignan dans le Gard. A Claret, la "Halle du Verre", retrace l’histoire du verre et de ses techniques de l’antiquité à nos jours en Méditerranée.