Petite cité de caractère, cachée au coeur de la vallée de la Creuse, au fin fond du Berry dans un vallon qui la préserve presque du temps qui passe. "Un des plus beaux villages de France", ses maisons en pierre recouvertes de verdure, ses ruelles pavées, son église, son château et sa rivière offrent un paysage reposant et verdoyant. Au XIXème siècle, le village est un lieu de villégiature prisé par de nombreux artistes et écrivains, dont George Sand et de nombreux peintres impressionnistes. Au XIIème siècle, Hugues de Naillac devient seigneur de Gargilesse par son mariage. Il s'illustre en conduisant une croisade des gens du Berry et rapporte une statue de Vierge byzantine, cadeau d'un moine de Constantinople. Il construit pour elle la chapelle romane attenante au château, aujourd'hui l'église. La porte avec le château a été murée mais la chapelle a conservé de très beaux chapiteaux et sa crypte recèle de curieuses fresques. Au début du XVIIème siècle, Charlotte de Rochefort vend le château à René du Bost du Breuil, gentilhomme et chevalier du roi Henri IV. Son fils Charles, partisan de la fronde, vient se réfugier au château avec ses hommes d'armes. Assiégé pendant quinze jours par une armée de Turenne puis pris d'assaut, incendié et démantelé, Gargilesse n'est plus que ruines. Totalement abandonné, il est reconstruit en 1750 par Olympe de Chevigny, il traverse sans dommage la période révolutionnaire, le seigneur est emprisonné mais échappe à la guillotine et retrouve ses biens. Pierre JAMET, harpiste de renom, s'installe au début des années 60 à Gargilesse, il y fonde une école de harpe qui se transforme en festival dès 1968, devenu une véritable institution. Aujourd’hui, la fille de Pierre JAMET, Marie-Claire, harpiste également a pris le relais pour développer le festival faisant de Gargilesse la capitale mondiale de la harpe.