QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
GERBEROY

"Un des plus beaux villages de France" aux maisons en torchis, à colombages et hourdis de briques se côtoient dans un mélange fleuri plein de charme. Son histoire aurait pu être moins belle: sa situation stratégique sur une butte à la frontière entre les royaumes de France et d’Angleterre en font, du XIème au XVème siècles, le lieu de nombreux conflits. Guillaume le Conquérant vient y défier son propre fils, les Ligueurs, Jean Sans Terre et les Bourguignons, le village sera assiégé, détruit, pillé à de nombreuses reprises. Henri IV, Louis XIII et Richelieu passent à Gerberoy. Aux XVIème et XVIIème siècles, peste et incendie viennent lui porter le coup de grâce et il s’endort paisiblement pendant deux ou trois siècles. En 1901, le peintre post-impressionniste, Henri le Sidaner, tombé sous le charme de la cité, réveille la belle endormie. Source d’inspiration de nombre de ses toiles, le village devient le lieu de résidence du peintre qui s’implique dans sa restauration, il invite Manet, Rodin, Monet... Il créé les jardins à l’italienne, établis sur les ruines du château toujours visibles depuis les remparts. Il modèle peu à peu le village à son goût, laissant la part belle aux fleurs.

Vestiges des remparts.
Tour Porte - Porte du château, unique vestige du château détruit au XVIème siècle.
La Maison Bleue, construite en 1691.
Ancienne halle reconstruite au XVIIIème siècle, elle abrite à l'étage l'Hôtel de Ville et l'ancienne salle de justice.
Puits communal - Profondeur de 70 mètres, autrefois le seul point d'eau de la cité.
Ancienne porte Notre Dame.
Collégiale Saint-Pierre - Reconstruite au XVème siècle sur l'ancien édifice du XIème siècle.
La Tour Porte, côté intérieur de l'ancien château.
Les jardins Henri le Sidaner - Aménagés par le peintre dans les ruines de l'ancien château, tombé sous le charme du village. Labellisés "jardin remarquable", se visite.
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