QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
GRENOBLE

Ville entourée des hauts massifs de Belledonne, Chartreuse et Vercors, au coeur des Alpes et au confluent de 2 rivières longtemps tumultueuses, l'Isère et le Drac. Grenoble apparaît pour la première fois dans l'histoire sous le nom de Cularo, au IVème siècle, le lieu prend le nom de l'empereur romain chrétien Gratien, au fil du temps, Gratianopolis devient Grenoble. Au XIème siècle, les comtes d'Albion en font la capitale du Dauphiné du Viennois. En 1349, le dernier dauphin, Humbert II, cède la seigneurie au roi de France mais demande que l'héritier du trône porte le titre de Dauphin, la tradition persiste jusqu'en 1830. Les guerres de religion déchirent la cité, pourtant la prise de Grenoble en 1590, par le chef protestant François de Bonne, duc de Lesdiguières, met fin au conflit religieux en Dauphiné huit ans avant le reste du royaume, administrateur hors pair, il urbanise et embellit la ville. C'est à Grenoble, 2 siècles plus tard, le 7 juin 1788, a lieu une journée dans laquelle les historiens voient les prémices de la révolution. Les parlementaires soutenus par les habitants se révoltent contre la suppression du Parlement édictée par Louis XVI, les élites libérales appellent aux états-généraux du Dauphiné. Ils se tiennent le 21 juillet à Vizille et conduisent aux états-généraux du 5 mai 1789 à Versailles, la révolution est lancée. En 1869, le papetier Aristide Bergès équipe les hauteurs de Lancey de la première chute d'eau de grande hauteur (200 m) branchée à un générateur d'électricité, la "houille blanche" vient de naître. Cette nouvelle énergie déclenche l'essor industriel puis scientifique de Grenoble. L'Exposition internationale de la Houille Blanche et du Tourisme de 1925, dont seule demeure la tour Perret, symbolise cette entrée dans la modernité de la nouvelle "Capitale des Alpes".

L'Isère survolée par les bulles du téléphérique, à droite le vieux quartier Saint Laurent.
Ancien couvent Sainte-Marie d'en-Haut du XVIIème siècle - Abrite le Musée Dauphinois, survolé par les bulles du téléphérique
La Bastille - Fort militaire surplombant de 264 mètres la ville, édifié durant la première partie du XIXème siècle. Culminant à 476 mètres d'altitude sur les derniers contreforts du massif de la Chartreuse, il a remplacé une première fortification construite à la fin du XVIème siècle.
En arrière plan, la dent de Crolles, 2062 mètres.
Parlement du Dauphiné - Pour sa partie la plus ancienne, il date de 1500, agrandi à plusieurs reprises dont la dernière fois en 1897.
Tour de l'Isle - Edifiée de 1381 à 1418, haute de 30 mètres, elle a servi d'hôtel de ville puis d'arsenal. Seul vestige encore visible des fortifications médiévales qui protégeaient l'ancien faubourg de l'Isle.
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Échauguette de l'ancienne citadelle - Elle faisait partie d'un ensemble fortifié, créé en 1592, deux ans après la prise de Grenoble par le duc de Lesdiguières.
Statue du chevalier Bayard, face au Parlement du Dauphiné - En 1822, la dépouille du Chevalier qui reposait au couvent des Minimes de la plaine à Saint Martin d'Hères, est transférée dans la collégiale Saint-André, à proximité.
Collégiale Saint-André - Ancienne chapelle privée des dauphins fondée en 1228 pour abriter leur sépulture.
Ancien hôtel de Lesdiguières - Reprenant le bâtiment de la tour de la Trésorerie dont les fondations sont assises sur l'ancien rempart romain, cet édifice a été commandité en 1602 par François de Bonne, lieutenant-général du Dauphiné, futur duc de Lesdiguières qui en fait son hôtel particulier, les travaux durent jusqu'en 1650.
Café de la Table Ronde - Le plus ancien café de Grenoble et un des plus anciens de France, ouvert en 1739.
Tourelle de l'hôtel particulier Rabot, sa construction remonte à la fin du XVIème siècle.
Appartement natal de Stendhal - Henri Beyle y naît le 23 janvier 1783.
Halle Sainte-Claire - Construite en 1874 avec sa belle fontaine contre la façade d'entrée, en remplacement d'une petite halle érigée en 1830.
Fontaine Lavalette - Sur la place Grenette, inaugurée en 1827 le jour de la Saint Charles, en l’honneur de Charles X, roi de France.
Auberge Napoléon - Napoléon a logé dans cet hôtel "l'Auberge des Trois Dauphins" les 7 8 9 mars 1815 à son retour de l'île d'Elbe.
Garage hélicoïdal - Copropriété de garages à voitures au style architectural Art déco en béton armé, inaugurée le 27 juillet 1932 pour recevoir 225 automobiles.
Mont Blanc vu de la terrasse du garage hélicoïdal.
Eglise Saint Louis - Fondée à la fin du XVIIème siècle.
Ancienne porte de Bonne - Bâtie vers 1670, entrée principale de la ville côté sud. Napoléon entra dans Grenoble par cette porte au soir du 7 mars 1815.
Statue d'Hector Berlioz.
Lycée Champollion - Nommé en hommage à l'égyptologue Jean-François Champollion, d'origine dauphinoise par son père.
Préfecture - Edifice néo-classique édifié de 1861 à 1866.
Hôtel de Ville - Inauguré le 18 décembre 1967.
Tour Perret - Edifice emblématique de la ville, haut de 95 mètres, situé dans le parc Paul-Mistral. La première tour en béton armé construite au monde. Seul vestige de l'Exposition Internationale de la Houille Blanche et du Tourisme de 1925.
Ancien couvent Sainte-Cécile - Fondé en 1624, les religieuses sont expulsées à la révolution, jusque dans les années 2000, l’armée l'occupe. Après plusieurs activité, l'ensemble est acquis en 2004 et restauré par les éditions Glénat pour abriter leur siège social.
Fontaine des Trois Ordres - Monument commémoratif des évènements pré-révolutionnaires de l’été 1788, inaugurée le 4 août 1897.
Tour de Clérieux - Rescapée de l'enceinte gallo-romaine, rehaussée aux XIIIème et XIXème siècle et un vilain crépi a recouvert les pierres d'origine. Une terrasse panoramique a été créée au XIXème siècle, ce qui en a fait un haut lieu touristique pour la vue à 360 degré sur la ville.
Cathédrale Notre-Dame - Construite à partir du Xème siècle, abandonnée en raison des travaux inachevés de restauration de 1966, l'édifice a retrouvé sa place grâce à la découverte en 1989 des restes du baptistère du IVème siècle. A gauche de la cathédrale se trouve l’église Saint-Hugues, reconstruite au XIIIème siècle
Le Ciborium - De style gothique flamboyant, construit vers 1455 en pierres sculptées de Voreppe, peintes en rouge. Le Saint Sacrement était conservé jusqu’aux guerres de religion du XVIème siècle, où il a été endommagé par le baron des Adrets.
Musée de l'ancien Evêché - Abrite des vestiges de Cularo, l’antique Grenoble. La crypte archéologique offre une véritable plongée dans les IIIème et IVème siècles et permet de s’approcher au plus près du baptistère millénaire.
Téléphérique de Grenoble Bastille - Depuis 1934, un fil d'acier où sont suspendues les fameuses "bulles" aux parois translucides, relie la ville au sommet de la Bastille. Longueur sur la pente: 700 mètres.
Les “trois tours” - Véritables emblèmes de Grenoble, bâties entre 1963 et 1967. Hautes de 98 mètres, elles étaient, lors de leur inauguration, les plus hautes tours habitées d'Europe.
Synchrotron européen, ESRF - Immense anneau de 844 mètres de circonférence, entre Drac et Isère. Machine européenne qui permet d’étudier la matière jusqu’au nanomètre. En 2018, après un arrêt de vingt mois, en 2020, il devient le premier synchrotron de quatrième génération de haute énergie dans le monde.
Fort de la Bastille.
Musée dauphinois - Abrité dans l'ancien couvent Sainte-Marie d'en-Haut du XVIIème siècle, survolé des bulles du téléphérique.
Porte de France - Erigée en 1620, succédant à la porte Perrière construite en 1533, vestiges des fortifications de la colline de la Bastille par le duc de Lesdiguières.
Les “trois tours” et le clocher de la collégiale Saint André, en arrière plan, la chaine de Belledonne, le plus haut sommet, le Grand pic de Belledonne culmine à 2977 mètres.
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